APPRENDRE TOUT AU LONG DE NOTRE EXISTENCE

Le caractère infini du champ des savoirs peut géométriquement se représenter comme une sphère sans fin dont le centre est partout et la circonférence nulle part. Une telle représentation renvoie à l’immensité de l’Univers.

Tout ce qui nous entoure produit de l’information et nous questionne en permanence. Parfois l’abondance d’information nous submerge et produit chez nous des surcharges cognitives. Malheureusement ou peut-être heureusement, notre cerveau cognitivement limité ne nous permet pas de tout absorber tel un gros disque dur d’ordinateur.

Cela ne nous empêche pas de rechercher les réponses aux questions que nous nous posons sans cesse. Cependant, la réponse à une de ces questions pose dix nouvelles questions repoussant davantage l’horizon de notre compréhension du monde. Une chose est sûre le savoir absolue prédit par les déterministes est voué à nous échapper.

Doit-on pour autant arrêter d’apprendre ? Non, et cela pour trois raisons essentielles. Tout d’abord, à l’instar de la communication, nous ne pouvons pas ne pas apprendre. Ensuite, apprendre est une nécessité pour mieux appréhender le monde qui nous entoure. Enfin, cette activité à des effets bénéfiques sur notre santé mentale et physique.

Les neurosciences nous apprennent aujourd’hui que, grâce à la plasticité de notre cerveau, nous pouvons apprendre toute notre vie durant. L’apprentissage n’est donc pas l’apanage des jeunes générations.

Elles nous apprennent également que notre cerveau apprend mieux dans certaines conditions dites sensibles qui peuvent être différentes d’un individu à l’autre. Il convient donc de créer les conditions de ces situations mais également leur variété.

Nous apprenons de nos expériences et notamment des nouvelles. Il faut donc varier les contextes et ne pas avoir peur du changement qu’ils suscitent. Le changement crée en nous des bouleversements qui nous permettent de nous grandir. Il faut changer sinon quelque chose sommeille en nous, qui rarement se réveille.